lundi 20 octobre 2008

Le Flowjet de chez Wunderlich (Part 2)

Petit mais efficace !






Ma dernière sortie dans les Vosges a donc été l'occasion de tester cet accessoire. Ayant parcouru à la fois de la route départementale, de l'autoroute et du chemin, toutes les conditons étaient réunies pour pouvoir l'essayer in situ et vous en donner une appréciation certes personnelle, mais objective. Et je dois dire qu'en finalité, j'en suis plutôt très satisfait ! Les turbulences, les bruits dans la visière ont disparu, la vue est totalement dégagée... Il est vrai par contre qu'au delà de 90 km/h, le Flowjet montre ses limites, fatigue et crampes se font rapidement sentir. Je retrouve un peu les même conditions que sur mon XT, conduite géniale à faible vitesse, mais pénible et épuisante dès que vous dépassez les 90-100 km/h, je ne parle même pas des déplacements sur autoroute au delà de 120 km/h où je me sens comme littéralement crucifié...



Côté esthétique, c'est discutable,... de profil à mon goût, plutôt sympa (côté plus enduro et plus agressif), de face un peu moins à cause de l'énormité du réservoir qui dénote quelque peu avec la taille de l'accessoire.

Pour ce qui concerne le montage/démontage, il est des plus facile et très rapide.


Pour conclure, je recommande donc fortement le flowjet pour les "petits" déplacements, les sorties du WE, la pratique du TT (génial !), ou encore en été pour profiter pleinement de la douceur du vent de face qui viendra caresser votre visage de GS'iste épanoui ! , mais en aucun cas si vous envisagez un long voyage... Dans ce cas rien ne vaudra la bulle d'origine eventuellement surmontée d'un petit spoiler pour les grands. Ainsi équipé, vous sentirez certes un peu moins le vent, mais assis royalement derrière votre bulle, vous vous moquerez de l'averse qui fera jurer votre copain sur sa sportive, vous roulerez sur autoroute à plus de 120 km/h la visière ouverte sans soucis (attention toutefois à proteger les yeux), et le soir vous pourrez presque ranger votre tenue tel quel dans l'armoire sans avoir à la débarrasser des innombrables cadavres de mouches et moustiques qui tapissent en général les tenues des motards en fin de journée (beurk !)



Par contre avec le flowjet, pas de jet, l'intégral s'impose ou alors on arrête de sourire et donc d'être un motard heureux. Et cela, sur une GS, c'est impensable !