lundi 15 décembre 2008

Premier test Action camera Oregon...







En attendant de pouvoir tester la caméra sur ma moto, je profite de sa polyvalence pour un petit essai à l'occasion d'une sortie luge en famille en Forêt-Noire. Globalement, je dois dire que pour le moment, je n'en suis que très moyennement satisfait. Difficile à allumer et à éteindre, l'absence de viseur rend les prises de vues plus que hasardeuses. De plus, sur l'ATC 3000, il n'est pas possible de visionner directement sa prise, donc sur...prise au montage ! La caméra a tendance a couper sans raisons apparentes en pleine séquence, rendant l'exploitation du fichier impossible. Simple d'utilisation, il faut toutefois appuyer comme un lutteur de foire sur l'interrupteur marche / arrêt pour pouvoir espérer une mise en marche. Pour ce qui concerne le rendu, il est lui aussi plus que moyen. Les couleurs sont comme défraîchies (on a le sentiment de visionner un vieux film en caméra super 8, la pixelisation est mauvaise, le rendu des couleurs médiocre et la luminosité très faible. J'ai pu tester la caméra dans la voiture en même temps que la fonction caméra de mon appareil photo, et il est vrai, il n'y a pas photo !

Ce petit film a été réalisé par beau temps et dans des conditions de luminosité presque optimales. Je n'ose imaginer le résultat par temps maussade. Pour finir avec les critiques, le stabilisateur d'image est pour moi, inexistant ou du moins très peu performant. Si toutefois on veut finir ce petit test sur une note positive, on peut affirmer sans hésiter que la caméra Oregon est solide et d'apprence étanche. Malgré cette critique globalement négative, je demeure persuadé que l'Oregon ATC 3000 demeure un petit joujou sympathique pour toute personne pas trop exigeante, et qui vous permettra de rapporter, de sympathiques souvenirs de vos multiples activités sportives outdoor.

Ah, j'oubliais ! la camera Oregon offre également une fonction Webcam...là aussi, ne vous faites pas trop d'illusions. Je dirais même, faites abstraction de cette fonction...

dimanche 16 novembre 2008

Nouvelle rubrique...




Etant en train de préparer doucement le prochain voyage pour le mois de mai/juin prochain, j'en profite pour créer cette nouvelle rubrique traitant de tout ce qui a attrait aux "voyages" en moto. Je serais très heureux de publier ici aussi vos récits sur vos dernières vacances. Alors n'hésitez pas à me les transmettre. Je me ferais un plaisir de les intégrer dans mon blog. Et je ne suis pas sectaire, donc peu importe la moto que vous chevauchez...

Action camera Oregon Scientific ATC3K






Depuis ma dernière sortie dans les Vosges avec Christophe et Denis, où j'ai filmé avec la fonction vidéo de mon appareil photo numérique quelques petites séquences plus ou moins réussies, mon envie de ramener d'autres souvenirs de mes balades motos est de plus en plus grande. Ne souhaitant pas investir trop d'argent dans cet accessoire "gadget", j'ai d'abord pensé acheter une rallonge et une embase Ram compatible avec mon support Zümo pour y fixer mon appareil photo. J'avais quand même une appréhension quant à l'utilisation de mon appareil photo sur les pistes (poussière, humidité, chocs...). C'est alors qu'à l'occasion de mes pérégrinations sur internet, je suis tombé sur un article conçernant la petite caméra ATC de chez Oregon et je dois l'avouer, cette alternative restant "abordable" m'a tout de suite assez séduite. Cette mini caméra très résistante est non seulement étanche, elle peut surtout se fixer presque n'importe où (casque, fourche, réservoir, porte bagage...), çà, selon la notice. La résolution n'est certes pas extraordinaire (maxi 160x 120 pixels avec 30 images/seconde) mais suffisante je pense, pour se faire plaisir et pouvoir réaliser de sympathiques petites vidéos souvenir. Bref, j'ai donc craqué et je viens de la commander sur un site allemand. Je l'attends à présent avec impatience et je ne manquerai pas de vous faire part sous peu de mes premières impressions et de vous montrer mes premières réalisations...

jeudi 13 novembre 2008

Choix et utilité d'un GPS moto (suite...)





De nos jours, le GPS est omniprésent...dans les avions, les bateaux, les taxis, la poche du randonneur et surtout derrière le pare brise de la voiture. Et qu 'en est il du GPS pour la moto ? Ici, les besoins ne sont pas vraiment les mêmes et à mon avis à ce jour seul deux constructeurs ont vraiment mis sur le marché des produits qui répondent aux attentes des motards, à savoir Garmin avec le Zümo et TomTom avec son Rider. Ces petits cubes concentrés de technologie, sont malheuresement encore très chers alors qu'il existe des GPS auto entre 150 et 200 €. Alors pourquoi un GPS moto ? parce qu'avant tout, contrairement à un GPS lambda, le GPS moto doit être étanche, résister aux vibrations et aux chocs, être facilement utilisable même avec nos gros gants d'hiver, voir connectable au casque pour écouter les indications de navigation ou des MP3. (Pour ma part, je m'en passe facilement, les indications à l'écran étant suffisamment claires...)







D'autre part les attentes ne sont pas les mêmes : pour le GPS auto, le but premier est bien de vous conduire au plus vite d'un point A à un point B, alors que pour la moto, on recherche essentiellement les routes les plus touristiques, les enchainements de virages ou encore les petits chemins de travers.



Je n'ai pas la prétention de connaitre tous les GPS du marché, aussi ma comparaison se limitera à ces deux produits qui à mon avis sont des incontournables pour une utilisation moto.



Pur ma part, j'ai depuis longtemps craqué pour le Zümo et ceci sans regrets.. Non que le TomTom ne soit pas bon, mais à mon avis, il reste loin derrière le Zümo.


Pourquoi me direz vous ?







Tout d'abord bien que les produits soient extérieurement assez semblables, en poids et en taille, le Zümo se démarque largement avec un support bien plus costaud et plus simple que le TomTom. Le maintien du GPS chez TomTom est de série juste assuré par un rabat en caoutchouc..Gloups ! surprise à la première bosse..où est passé mon GPS ?...



Je dois avouer que j'ai personnellement opté, malgré la qualité du support d'origine, pour un support renforcé de chez Touratech avec système anti-vibrations et verrouillage avec clef. (bien meilleur que la petite vis de sécurité...)



La mise en marche du Zümo se fait facilement alors que pour le TomTom il faut appuyer comme un luteur de foire sur l'interupteur. Il faut savoir qu'aucun de ces deux GPS ne dispose de hauts parleurs intégré et donc pour celui que ne peut se passer de la voix de la jolie blonde ou de la canadienne (pour celui qui aime pas les blondes), ou de la russe ou de la polonaise ou encore de l'anglaise... (Bref, chacun y trouvera son bonheur), la solution audio idéale est alors l'oreillette sans fil puisque les deux GPS répondent à la norme Blutooth. Bref, à ce niveau là, avec le casque Enduro de chez BMW je n'ai pas encore trouvé mon bonheur. la gène occasionnée par l'oreillette devient rapidement insupportable. Si quelqu'un a un tuyau, je suis preneur !. Pour le moment, je me satisfait de la lecture sur écran, et cela se passe très bien ! (tant pis pour la blonde...)



Pour ce qui concerne l'ergonomie, je dirai là aussi avantage au Zümo. Le TomTom impressionne certes par ses nombreux menus et sous menus alors que l'interface du Zümo est plus dépouillée, mais je dirais aussi plus claire et plus soignée..Vous pouvez d'ailleurs choisir la petite moto qui vous conduira sur la route (non...il y a pas la GS..faut pas exagérer...) alors q'un banal triangle vous indiquera la route sur le TomTom. Vous me direz, le résultat est le même..mais..mais..



Autre point fort chez Garmin, un clavier tactile adapté aux motards. de petites ou de grosses touches (au choix) vous permettent de rentrer votre destination avec les gants d'hiver (j'entends déjà les vicieux qui demandent si c'est aussi possible avec des moufles...) alors que le TomTom requiert la dextérité et la patience d'un démineur pour taper sur les micro-touches...



Pour ce qui concerne la navigation, les deux GPS sont équipés par le même fournisseur de cartes vectorielles (Navteq, la référence incontestée), les deux appareils peuvent réagir différemment sur un même trajet.Cela est dû à l'électronique embarquée propre à chaque constructeur et qui analyse différemment la cartographie. Bref, dans tous les cas, les deux GPS vous ameneront toujours à bon port et ceci avec peu d'écart de temps. Je trouve personnellement l'option "au plus court" géniale, car à l'occasion de nombreux déplacements, cette programmation m'a permis de découvrir des sentiers de terre que je n'aurai en temps normal jamais empruntés.



Pour en revenir à l'affichage, l'écran du Garmin est certes dépouillé par rapport à celui du TomTom, mais permet une lecture claire et précise,donc rapide (bien utile si on veut pas se louper dans le virage...). L'écran du TomTom est plus complet, mais aussi plus fouilli avec un affichage plus petit des indications.



Une question vous taraude certainement l'esprit. Qu'est ce qui explique cette différence de prix ? Je dirais le Garmin est selon moi mieux pensé, il est de plus muni de petits plus (pour les amateurs, le lecteur MP3), mais surtout de la fonction "tableau de bord moto" qui fournit des données essentielles comme la vitesse instantanée (précise !), la vitesse maxi atteinte, le totalisateur et une jauge à essence digitale (bon indicateur quand on la maitrise...). En effet, en entrant votre autonomie moyenne, le Garmin vous prévient 40 Km avant la panne sèche en affichant une pompe à l'écran. Il vous propose même de vous conduire à la pompe à essence la plus proche. Certes pas infaillible, mais certainement aussi efficace et fiable que la jauge d'origine de la GS Adventure millésime 2006...Le TomTom vous permettra aussi de trouver une pompe à essence, mais pour y arriver, il vous faudra entrer dans les complexes menus de son interface. Et là une fois de plus, vous allez jurer parce qu'il vous faudra vous arrêter et retirer vos gants d'hiver...



Autre point interessant sur un GPS, les informations concernant les points radars (alerte sonore et/ou visuelle disponible sur les deux appareils) Par contre les mises à jours sont gratuites chez Garmin et à ma connaissance toujours payantes chez TomTom.



Autre point très interessant : la planification d'itinéraires. Et ici le Garmin s'impose haut la main ! Cela est possible directement sur l'appareil mais bien plus pratique sur l'ordinateur via Map Source pour le Garmin (petites routes, chemin forestiers, point de vue, restos, hôtels, etc...) Map Source fonctionne à ma connaissance pas encore sous Mac, à moins que ?? En 2008, une version compatible était attendue... Pour celui qui voudra planifier ses itinéraires sur son TomTom, il devra trouver son bonheur parmi des logiciels existant sur le marché. Une fois tout programmé sur le PC, il n'y a plus qu'a tout transférer sur son GPS. Le Zümo offre d'ailleurs un relevé de traces qui vous permet une fois de retour à la maison de visualiser (et retravailler)votre itinéraire sur votre PC, mieux encore de le visionner sous Google Earth !!! n'est ce pas merveilleux???



Pour ce qui concerne la qualité de l'écran, là encore avantage au Zümo. Rouler en moto, c'est rouler au soleil, à l'ombre, sous la pluie, parfois de nuit..et là, la qualité de l'écran du GPS est primordiale. Le Garmin s'impose avec un écran bien moins sensible aux reflets et plus lisible que le TomTom, quelle que soit l'orientation du soleil. Et de plus, il passe en mode nuit automatiquement selon l'heure (et réellement au bon moment) pour ne pas vous éblouir, alors que pour le tomTom, il faut à nouveau rentrer dans les menus (dois je encore rappeler qu'il vous faudra à nouveau retirer vos gants ???)



En résumé, je dirais que le Zümo est un produit pensé 100 % moto (bien que dérivé du modèle auto StreetPilot) tandis que le TomTom est la version auto du Go simplement habillé d'une coque étanche. Le Garmin reste bien plus convivial avec une interface claire et intuitive, adapté au port des gants avec une interface moto sympa. Le TomTom pêche par un affichage et des menus plus complexes (mais aussi plus complet) et une utilisation motarde moins poussée.



La différence s'affiche donc plus à l'utilisation qu'à la lecture d'un descriptif technique.



Dans tous les cas, peu importe votre choix, si vous optez pour un GPS , vous pourrez bientôt plus vous en passer. Certains diront le GPS vous rends esclave, il vous impose la route...au contaire, il vous ouvre de nouveaux horizons... Essayer, c'est l'adopter...






GARMIN ZÜMO






+ simplicité d'utilisation

+ gros clavier tactile adapté aux gants

+ qualité de l'écran

+ tableau de bord moto

+ construction robuste

+ logiciel fourni (MapSource)




- Prix







TOMTOM RIDER






+ gestion des POI

+ la personnalisation


- support faible mal conçu

- complexité des menus

- interface peu claire

- les gelures aux doigts... :-) clavier inadapté au port des gants

- écran peu lumineux







Article rédigé sur la base d'un comparatif paru dans moto conso de mars 07

lundi 3 novembre 2008

Choix et utilité d'un GPS moto





Pour ma part, le choix a été fait depuis longtemps : le Garmin Zümo 550. Pourquoi pas le Tom Tom Rider ou tout autre appareil ? D'ailleurs un GPS est-il nécessaire sur une moto ? Sous peu, mon avis sur le sujet. N'hésitez pas à me faire connaitre dès à présent le votre...



Recadrage...

Je vous la devais dans le bon sens...

dimanche 2 novembre 2008

lundi 20 octobre 2008

Le Flowjet de chez Wunderlich (Part 2)

Petit mais efficace !






Ma dernière sortie dans les Vosges a donc été l'occasion de tester cet accessoire. Ayant parcouru à la fois de la route départementale, de l'autoroute et du chemin, toutes les conditons étaient réunies pour pouvoir l'essayer in situ et vous en donner une appréciation certes personnelle, mais objective. Et je dois dire qu'en finalité, j'en suis plutôt très satisfait ! Les turbulences, les bruits dans la visière ont disparu, la vue est totalement dégagée... Il est vrai par contre qu'au delà de 90 km/h, le Flowjet montre ses limites, fatigue et crampes se font rapidement sentir. Je retrouve un peu les même conditions que sur mon XT, conduite géniale à faible vitesse, mais pénible et épuisante dès que vous dépassez les 90-100 km/h, je ne parle même pas des déplacements sur autoroute au delà de 120 km/h où je me sens comme littéralement crucifié...



Côté esthétique, c'est discutable,... de profil à mon goût, plutôt sympa (côté plus enduro et plus agressif), de face un peu moins à cause de l'énormité du réservoir qui dénote quelque peu avec la taille de l'accessoire.

Pour ce qui concerne le montage/démontage, il est des plus facile et très rapide.


Pour conclure, je recommande donc fortement le flowjet pour les "petits" déplacements, les sorties du WE, la pratique du TT (génial !), ou encore en été pour profiter pleinement de la douceur du vent de face qui viendra caresser votre visage de GS'iste épanoui ! , mais en aucun cas si vous envisagez un long voyage... Dans ce cas rien ne vaudra la bulle d'origine eventuellement surmontée d'un petit spoiler pour les grands. Ainsi équipé, vous sentirez certes un peu moins le vent, mais assis royalement derrière votre bulle, vous vous moquerez de l'averse qui fera jurer votre copain sur sa sportive, vous roulerez sur autoroute à plus de 120 km/h la visière ouverte sans soucis (attention toutefois à proteger les yeux), et le soir vous pourrez presque ranger votre tenue tel quel dans l'armoire sans avoir à la débarrasser des innombrables cadavres de mouches et moustiques qui tapissent en général les tenues des motards en fin de journée (beurk !)



Par contre avec le flowjet, pas de jet, l'intégral s'impose ou alors on arrête de sourire et donc d'être un motard heureux. Et cela, sur une GS, c'est impensable !



vendredi 26 septembre 2008

Petite sortie découverte dans les Vosges (suite...)



Sous un beau soleil d'automne, j'ai pris la route le matin vers 9 h00 depuis Strasbourg en compagnie de Christophe, pour une balade de près de 300 km direction St Dié. La première partie du trajet a été concoctée sur mon Zümo, la seconde a entièrement été organisée par Denis (encore merci Denis) que nous avons retrouvé non loin du col du Donon en début d'après midi et qui nous a fait découvrir une seconde partie de parcours vraiment géniale ! On peut vraiment dire que cette sympathique balade a été une parfaite réussite ! Entre les routes viroleuses, les passages dans de superbes villages alsaciens et les nombreux chemins gravillonneux à souhait , (journée 40/60 route-chemins), il n'y avait vraiment pas de quoi s'ennuyer. Et vivement la prochaine !



En matinée dans le vignoble


Sur la crête







Au chapitre des petites anecdotes qui ont ponctuées cette journée, un passage improvisé entre les sapins (qui dira encore que les Gs ne passent pas partout ?)

Une enfilade de route forestières (totalement légales) à tester les aptitudes de nos Gs en tout-chemins (prière de tourner votre PC... On demandera au cameraman de faire mieux la prochaine fois et de tenir l'appareil dans l'autre sens...et aussi de couper l'appareil en fin de sequence...)














mardi 23 septembre 2008

Test : Le flowjet de chez Wunderlich









Mesurant plus d'1,90 m, je n'étais jusqu'à présent pas tout à fait satisfait de la bulle d'origine de l'Adventure. De nombreuses turbulences au niveau du casque (peu importe la position de la bulle et de la selle, j'ai tout essayé...) rendaient les longs trajets particulièrement pénibles, surtout pour les oreilles. Ne souhaitant pas me promener en permanence avec des bouchons dans les oreilles et souffrir de maux de tête, j'ai fini par faire l'acquisition chez Touratech d'un petit déflecteur qui vient se clipser directement sur la bulle d'origine. Les 8 cm supplémentaires gagnés ainsi, ont rendus la conduite beaucoup plus silencieuse, donc agréable, me mettant presque totalement à l'abri des turbulences. Cet accessoire est donc particulièrement recommandé pour les très grands, qui ne sont pas, comme moi, totalement satisfaits de la bulle d'origine. Avec ce déflecteur, il m'est dorénavant possible de rouler à plus de 120 km/h, visière ouverte, sans gêne notoire...



Cet accessoire a cependant quelques inconvénient. Esthétiquement, ce n'est pas le Pérou. Sur chemins cabossés, il s'avère plutôt gênant voir dangereux et pour finir la bulle risque de se fissurer en cas de vibrations et chocs trop importants. Pour la formation Enduro chez Stehlin, il nous avait même été demandé de démonter les bulles pour éviter tout accident.



Conduire totalement sans bulle, n'est cependant pas possible. Pour mes sorties dominicales et pour les petits trajets et tout particulièrement pour la conduite off-road, j'ai donc commandé chez Wunderlich le flowjet, qui est sensé offrir, malgré sa petite taille, une protection relativement bonne. De plus, il doit permettre de profiter d'un flux d'air plus laminaire sur le casque et donc, combler ceux qui aiment rouler "casque au vent" (ne pouvant dire " cheveux au vent"...).



Après avoir au départ uniquement été proposé en noir ou gris, Wunderlich commercialise depuis peu cet accessoire assorti au colori de votre moto (blanc alpin, gris, bleu, carbone, rouge etc...) L'ayant commandé début août mais reçu que récemment (bonjour, les délais de disponibilités chez Wunderlich...), je viens de le monter, mais je n'ai pas encore eu l'opportunité de le tester in situ. Vendredi, sera donc la première bonne occasion de le faire...





Je ne manquerai pas de vous donner sous peu mon avis sur la pertinence de cet accessoire...

Petite sortie découverte dans les Vosges...


Rien de tel qu'une belle journée d'automne pour arpenter notre beau massif vosgien avec la GS, à la quête de nouveau petits chemins "off road" ! Si l'envie de vous joindre à moi vendredi prochain vous titille, n'hésitez pas à vous manifester dès à présent... Départ pour dans la matinée depuis Strasbourg... et retour dans l'après midi...

dimanche 14 septembre 2008

Le TKC 80 de Continental...















Après une première monte en Metzeler Tourance (13.000 Km), je roule avec les fameux TKC 80 de Continental depuis près de 4000 Km.


Petit bilan...


Mes balades en moto me conduisant de plus en plus sur les pistes, les sentiers ou encore sur les terrains d'entrainement, et mon excellent Tourance rendant l'âme, j'ai fini par me poser la question si je ne devais pas tenter les TKC 80, reconnu par BMW pour être l'alternative par excellence aux pneus routes pour tout motard s'orientant vers la piste.


Après avoir consulté de nombreux forums et ayant lu de tout sur ce pneu (sauf du mal), j'ai fini par franchir le pas et j'ai chaussé ma GS d'un jeu de TKC. Bilan après environs 4000 kms, ce pneu est bluffant d'efficacité, et globalement j'en suis conquis ! Certes, le pneu parfait n'existe pas, mais pour ma part il m'a totalement séduit..


Le TKC 80 est "un excellent pneu." C'est de plus à mon avis, le pneu idéal pour la piste et le sable. Il se révèle même particulièrement bluffant sur la route. Attention toutefois au freinage, car les distances se trouve légèrement rallongées par rapport à une monte en Tourance par exemple, mais rien de dramatique...


Certains diront ce que peut le TKC, le Tourance le peut aussi (sur terrain sec...) Oui et non...je pense que le Tourance est un pneu qui montrera ses limites plus rapidement surtout sur pistes bien défoncées ou le TKC s'en sortira de facon magistrale avec un excellent gripp, et avec une efficacité redoutable sur l'angle. Surpenant, il permet même sur route des prises d'angle impressionnantes.


Sur autoroute, par contre, les TKC montrent leurs limites. Le pneu est donné pour 160km/h, il n'est donc pas particulièrement adapté aux gros rouleurs pressés. Tout va bien jusqu'à 140 km/h mais au delà les pneus dansent véritablement dans les courbes sur leurs tétines et ces grandes vitesses (échauffement important) sont particulièrement destructrices pour les sculptures (gros pavés tendres) qui fondent alors comme neige au soleil...


Un autre point qui m'a poussé à les monter (cela va en faire hurler plus d'un ou dans tous les cas en faire rire plus d'un) c'est, je l'avoue aussi tout simplement pour "le look"... Le TKC est tout simplement sur ce point, le pneu parfait pour l'Adventure...quelle gueule...!!!



Pour résumé, je ne peux que recommander ce pneumatique... il est tout simplement bluffant et hormis une légère sensation de roue crantée sur l'angle maxi (et que sur l'angle maxi), il assure en toute circonstances !!!. (Prudence toutefois sur route mouillée.) Je dirais même qu'il est plus jouissif, plus amusant qu'un pneu route ordinaire, il est moins "lisse" (physiquement bien sûr) mais aussi d'un point de vue emotionnel...la moto vie davantage, son tempérament exceptionnel se révèle encore davantage...


Je dirais l'essayer c'est l'adopter, en tout les cas pour ce qui me concerne il n'y a plus le moindre doute...la prochaine monte sera à nouveau une monte TKC. J'y trouve le comportement routier sécurisant du Tourance, mais de nombreux plus pour mes escapades dans les chemins de travers.




Les points forts :



Excellent compromis route/piste (50/50) ;

Comportement très sécurisant (on peut aborder les zones poussièreuses ou sablonneuses ou le gravat sans appréhensions) , idem sur route.. ;

gripp terrible du train avant sur la caillasse et la gravette ;

Très bonne accroche en toutes circonstances en tout terrain et sur pistes ;


"Look d'enfer" en parfaite adéquation avec l'esprit de la moto.



Les points faibles :


Montre ses limites en terrain profond et très gras ;

Légèrement plus bruyant qu'un pneu routier ;

Surprenant les premiers 100 kms (tombe rapidement dans l'angle, effet roue crantée à faible vitesse...) ; s'oublie ensuite très rapidement ;

Exige une conduite plus coulée sous la pluie ;

Usure rapide du pneumatique ? (Après 4000 Km essentiellement piste, avant usure 20 %, arrière env. 50%) (Usure rapide les premiers 2000 Kms puis stabilisation) ;

N'est pas un pneumatique pour les pressés (maxi 160 km/h).


Si vous souhaitez me donner votre avis sur ce pneu, ou me faire part de votre expérience avec une autre monte, n'hésitez pas...c'est ici....

lundi 11 août 2008

Sortie au Parc Enduro Stehlin à Kenzingen (env 3/4 H de Strasbourg)






Stehlin met son parc Enduro de Kenzingen à disposition les WE du mois d'août. Il est donc possible de venir s'y degourdir les jambes, de retravailler un peu ses acquis ou tout simplement d'y passer une agréable journée.






Je compte m'y rendre soit le 23, soit le 24 août (en fonction de la météo).



Le parc est accessible de 9h00 à 17h00.
Débutants et plus confirmés sont les bienvenus
L'accès (sous l'entière responsabilité des utilisateurs) vous en coutera 20,- € par personne.
Déjeuner dans les environs dans un sympathique petit restaurant. (à compter en plus)
Retour fin de journée sur Strasbourg soit direct via autoroute (env. 3/4 heure) ou via la Forêt Noire.
Pour plus d'infos, n'hésitez pas à me contacter sous la rubrique contact de mon site.

lundi 28 juillet 2008

La conduite Off-Road (Part 2)




Les montées



On commencera par de petites montées. Une fois ces dernières maitrisées, on pourra rapidement passer à des montées plus importantes et eventuellement envisager de sauter en arrivant au sommet. Toutefois, il faut partir du principe que dans la nature, on ne sait jamais ce qui peut nous attendre au haut d'une pente. La première chose , devant toute situation inconnue, est donc déjà d'avoir le réflexe de descendre de sa monture et de repérer les lieux. Dans les premiers exercices, nous partons toujours du principe de l'existence d'un obstacle en haut de la pente (descente directe et dangereuse de l'autre coté, précipice, ronces etc... ) ce qui necessite une bonne technique, à savoir un bon dosage de la poignée de gaz pour avoir suffisamment de puissance pour arriver en haut sans décoller la roue et pouvoir de suite s'arrêter, voir bifurquer sur la droite ou la gauche pour eviter un hypothétique obstacle.


La technique est la suivante :
Se mettre en position debout, poids vers l'avant (attention avec la bulle de la GS...), de façon à delester la roue arrière et de donner plus de gripp à l'avant. Il est important de bien doser la puissance afin d'en avoir suffisamment pour arriver en haut de la pente sans être obligé de réaccélerer dans la montée, ni de devoir couper brutalement les gaz en haut de la pente. Une conduite souple et linéaire s'impose donc ! La roue avant doit rouler sur le sommet de la pente et ne pas décoller ! Cette technique du dosage lineaire est particulièrement importante lors de longues montées. Ceci est particulièrement vrai lorque le sol est fortement accidenté et recourvert de gravats profonds. Celui qui déccélère et réaccélère dans ces situations, cours le risque d'enliser sa moto.




Les descentes

D'une manière ou d'une autre, on arrive toujours en bas ! Mais si l'on veut y arriver en bonne santé et comme l'on ne souhaite pas forcément démolir sa moto, il y a un minimum de choses à savoir et de technique à acquérir... Il est important de maitriser dèjà une descente à faible allure. Celui qui arrive à controler sa moto au ralenti (arrêt dans la pente par exemple), y arrivera aussi de manière plus rapide si le terrain le permet (descente en roue libre, par exemple). En premier, il convient donc de ne jamais aborder une pente rapidement. Plus on prend de la vitesse au départ et plus il sera difficile, voir impossible de controler sa moto dans la descente. Si possible, on essayera d'aborder la pente de face. On déportera son poids vers l'arrère, en position presque assise, les bras restant relativement tendus, mais souples. Le regard toujours au loin, il est inutile voir dangereux de se focaliser sur sa roue avant... Pour éviter que la moto ne se lève de l'arrière et puisse vous entrainer dans un beau soleil, il faut impérativement éviter de se pencher en avant (d'ailleurs position contre nature dans ce cas précis). Le bon exercice pour maitriser les descentes, est selon moi, de s'entrainer à s'arrêter dnas la descente. Et pour arriver à cela, il faut une bonne maitrise et un bon dosage du freinage. Il est donc primordial de se servir des deux freins (plus de l'avant que de l'arrière) pour éviter que la moto ne se mette en travers. L'idéal est de s'entrainer d'abord sur de petites pentes, chercher à freiner jusqu'au point de blocage (Attention ! L'ABS doit toujours être déconnecté dans ses situations, sinon la descente peut rapidement virer au cauchemar..) Certains en ont déjà fait l'expérience, et s'ils lisent cet article, ils se reconnaitront très certainement...

Pensez egalement à débrayer avant d'aborder la pente. Un autre très bon exercice (car l'on ne peu pas toujours partir tout droit au bas de la descente), c'est de s'entrainer à virer de suite à droite (ou à gauche) juste avant d'arriver sur le plat (d'où l'importance d'y aller le plus doucement possible et de rester maitre de sa moto) Tout changement de cap nécessitant impérativement de relacher les freins juste avant d'entamer la manoeuvre.



Dans le cas d'une pente qui ne pourrait se prendre de face mais qui devrait être abordée de biais, il convient de bien "charger" le repose-pied opposé à la pente.

A suivre...


Manoeuvrer dans la pente
Les sauts

Négocier son virage

Franchir un obstacle

Passer un gué
Les ornières

vendredi 25 juillet 2008

La conduite Off-Road (Part1)









Je souhaite dans cet article vous faire part de ma modeste expérience en la matière et vous transmettre quelques bases pour la conduite off-road en complément de celles que vous trouvez déjà sur mon site. N'hésitez pas à me donner votre avis sur le sujet !

Bonne lecture... Olive




Généralités



Positions


La partie supérieure du corps (tronc et tête) devrait toujours restée dans l'axe de la moto (tant vertical que horizontal). En somme, le pilote se trouve toujours au centre de la moto et va y travailler. Assis ou debout ? En tout-terrain, il est presque toujours indispensable de se mettre debout. Pourquoi ? En position debout on peut controler et bien diriger sa moto. Avec l'aide des bras et des jambes on peut compenser les inégalités de la chaussée alors que le tronc et la tête ne bougent pas. En position assise, on est chahuté et on a tout le mal du monde ne serait ce qu'à se tenir sur la moto...Donc assis uniquement sur sol vraiment plane ou eventuellement en sortie de virage. Debout, bien droit, légèrement dans les genoux, le frein arrière et le sélecteur doivent facilement être utilisables sans devoir jouer les contorsionnistes. Et toujours, le regard ...le regard au loin..Là ou l'on regarde, c'est là où l'on va... à ne surtout pas oublier...! Il est important de se deplacer sur la moto, de montrer une certaine souplesse. On peut très bien s'y entrainer sur la GS en la placant sur la béquille centrale et en essayant différentes positions. Un autre bon exercice pour la recherche d'équilibre, consiste à relever une jambe puis l'autre, à basculer une jambe puis l'autre sur le repose-pied opposé ou encore à se placer genoux joints sur la selle. ...

Position des coudes

Le corps doit rester souple, légèrement dans les genoux, les avant bras et les coudes vers le haut et loin du corps pour ne pas entraver la liberté de mouvement. Ceci est necessaire pour conserver une liberté de mouvements et pouvoir exploiter au maximum la force des bras et des épaules. Des coudes maintenus vers le bas peuvent même se révéler dangereux dans certaines situations, comme par exemple, à l'occasion d'une réception d'un saut. La moto peut en effet, alors rapidement devenir incontrolable.

Les repose-pieds

Comme dejà mentionné dans mon site, on evitera imperativement les repose-pieds caoutchouc qui peuvent se révéler particulièrement dangereux quand le terrain est gras ou que le temps est à la pluie. Le talon viendra se caler sur le repose pied et comme mentionné précédement, on veillera à ce que le sélecteur et le frein soient facilement utilisables. (Le selecteur devrait se situer idéalement au même niveau, voir légèrement au dessus de celui du repose pied afin que même en position debout, l'on puisse encore facilement changer de vitesse. Il convient de procéder au règlage bottes aux pieds. Pour ce qui concerne la pédale de frein arrière, elle doit être positionnée plus haute que pour la conduite sur route. Sur la GS Adv, le reglage est rapide et facile, rabattre tout simplement la réhausse...)
Afin de pouvoir négocier proprement un virage sur piste ou gravats, il convient donc de toujours bien tranférer le poids du corps sur le cale pied extérieur. Le poids sur le cale pied donnera une certaine stabilité à la moto et permettra au pilote de tracer une trajectoire "propre". Ceci sera encore plus important avec la GS dans la négociation des virages serrés où l'on accentuera encore l'appui sur le repose-pied extérieur, par un transfert plus important de tout le corps.

Dans le cas d'une conduite le long d'un versant, ce sera toujours sur le repose pied le plus proche du sol que l'on transferera son poids. On pourra ainsi toujours en cas de glissade ou de perte d'équilibre, rapidement poser le pied à terre coté versant pour éviter la chute et coucher la moto dans la pente sans trop de dommages.

Le guidon


Comme nous ne sommes pas tous de taille identique, il convient de bien adapter la moto à son pilote avant tout. Pour ce qui concerne le guidon, il convient pour une conduite en tout-chemin de le relever (surtout pour les grands comme moi, 1,91 m), et de veiller à ce que les mains soient dans le prolongement des avant bras sans cassure. Une "cassure" à ce niveau rendra toute conduite Of Road particulièrement pénible et difficile. Les rehausses de guidon se montrent particulièrement pratiques ,voir indispensables pour de plus longs trajets et particulièreent pour la conduite debout (je peux en parler par expérience). Alors si vous ne voulez pas vous casser le dos, pensez-y !


Les leviers de frein avant et d'embrayage devraient en théorie aussi être réglés (on parle en général d'un angle de 30 à 40° vers l'avant). Je pense que ceci est assez subjectif et qu'il incombe à chaque pilote de trouver "sa position" la plus confortable. Ce qui importe, c'est d'eviter la fameuse cassure du poignée qui rend toute conduite sur terrain accidenté rapidement fastidieuse.

Dernier point, déjà abordé sur mon site, la position des mains ou plutôt des doigts sur le guidon. Vous aurez certainement remarqué que tout pilote aguérri ne tiendra jamais son guidon en positionnant tous les doigts sur le levier de frein et l'embrayage. Tout simplement parce que de la sorte, on ne peut maitriser sa moto. La moto bougeant sur terrain meuble, il est impossible de diriger ainsi correctement sa moto.... d'ou l'importance des 2 doigts par levier - une autre règle d'or à ne pas oublier, donc à travailler afin que cela devienne un automatisme... le guidon doit servir à guider et non à s'y accrocher... D'une manière générale, essayez d'être détendu et souple sur la moto, et essayer de temps à autre même en position debout de lacher un peu le guidon, d'une main puis de l'autre.

Encore un petit conseil : les armatures (frein, embrayage et protèges mains) ne devraient jamais être trop serrés en conduite tout-terrain. Ainsi en cas de petite chute, ils se deroberont sans provoquer de dégâts.

Les pneumatiques
Il convient de baisser la pression des pneus lors de vos balades off-road. Personnellement, je préconise environ 1.5 bar par pneumatique pour les TKC (pression existante dans les pneus des GS à l'occasion de ma formation Enduro BMW)

La conduite

Le Drift

En gros, le but du Drift est d'envoyer le plus de puissance possible à la roue arrière pour lui enlever toute traction à la piste et ainsi glisser en faisant accélerer la moto. Pour réussir un drift, surtout avec la GS, il faut un peu d'entrainement. Il faut essayer de jouer avec l'inclinaison de la moto et le braquage du guidon tout en restant sur la poignée de gaz. Le poids comme toujours sur le repose-pied extérieur. Attention à ne pas relacher les gazs ou de debrayer dans le virage. Cette manoeuvre peut être très dangereuse et conduit souvent au "highsider"... Donc manoeuvre a executer ou à travailler avec la plus grande prudence...


A suivre...

Les montées et descentes
Les sauts
Négocier son virage
Franchir un obstacle
Passer un gué
Les ornières

jeudi 24 juillet 2008

Ca y est ! le blog tant promis est opérationnel !

Tout fini par arriver, même la création de mon blog. C'est dorénavant ici que je vous ferai part de tout ce qui touche de près ou de loin à ma passion pour la moto...
Alors n'hésitez pas, revenez régulièrement et mettez ce blog dans vos favoris !.

Olive

Formation Enduro by Stehlin à Kenzingen


Journée vraiment exceptionnelle ! Au sein d'une petite équipe fort sympathique, j'ai pu approfondir mes compétences dans la conduite tout-terrain, conduite qui me tient tant à coeur... Je compte bien y retourner au mois d'août (un samedi ou un dimanche), journées où les enduristes peuvent s'entrainer librement sur le parc, moyennant une faible participation. Je propose donc aux amateurs qui n'ont pas peur de salir leur belle moto de se joindre à moi pour une sympathique journée Enduro. Que les interessés se manifestent dès à présent sur mon site sous la rubrique contact... http://www.gs.siteolive67.fr/
Sous peu, dans un prochain message, quelques tuyaux complémentaires sur la conduite Off-Road...